lire en mangeant
des casse-croûtes ludiques...et un bon bouquin
Ado n°1 a émis de sérieux doutes sur l'équilibre alimentaire du second repas - celui d'aujourd'hui - mais on fait ce que l'on peut avec les restes quand on n'a pas envie d'aller faire les courses...
C'est Mandy qui envoie la première lettre.
L'annonce de Tracey ne lui a pas particulièrement plu, elle n'a pas l'habitude de ce genre de truc, mais c'est un dimanche de pluie rasoir, et il faut bien faire quelque chose. Tracey lui a écrit que sa réponse était la seule valable, et que même si sa ville, Prescott, est très loin d'Acacia Park, ce serait marrant de continuer et de devenir de vraies amies par correspondance. Au fil des semaines et des mois, les deux filles se font des confidences, se racontent leurs goûts, leurs petits copains, leurs sorties, se livrent de plus en plus et s'attachent l'une à l'autre. Mais tout se gâte le jour où Mandy confie une lettre pour Tracey à un ami qui part en séjour linguistique au lycée de Prescott.
Tracey n'est pas et n'a jamais été inscrite au lycée de Prescott.
mon avis : je m'étais dit "des ados qui racontent leur vie, c'est bon, j'ai les mêmes à la maison", mais passé les premières lettres de présentation, l'histoire dérape vite et se lit d'une traite. Émouvant, chacun peut en faire sa propre interprétation, un livre au rayon ado qui vaut le détour.
Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord.
Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamiry Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane. Mais le voyage commence mal ! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s'enfuit.
Furieux, Alfonse s'arrête dans un snack pour s'enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer. s'amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l'arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l'écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute ! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri.
Les vacances en enfer ne font que commencer... Une comédie décapante, teintée d'humour noir et d'un zeste de poésie, un hymne à la Belgique.
mon avis : c'est du lourd, il ne faut pas craindre ! Complètement déjantée, une comédie sombre dont on ressort léger en se disant que vraiment, certains les accumulent !
La Terre est morte.
Et les humains ont bien failli disparaître avec elle. Heureusement, les Arthroplanes, des insectoïdes aux motivations obscures, les ont évacués vers deux planètes jumelles, Castor et Pollux. Les humains ont muté par force pour s'adapter à leur nouvel habitat. Mais ils ont conservé la nostalgie de leur monde d'origine, Alien Earth, devenu terre étrangère. Son écosystème a peut-être eu le temps de se réparer. Il faut aller y voir. Alien Earth, paradis ou enfer ?
mon avis : fable écologique, facile à lire ; moralisateur mais pas trop, on oublie vite que c'est de l'anticipation pour se retrouver dans un ouvrage philosophique